Tout savoir sur les chaussures de sécurité pour un chantier

chaussures de sécurité

Essentielle pour assurer la protection des professionnels, la chaussure de sécurité est un équipement d’une grande complexité. Alliant confort, esthétisme et sécurité, elle est composée de différentes matières, adaptées à chaque composant de la chaussure. Découvrez en quelles matières sont conçues les chaussures de sécurité.

La tige de la chaussure de sécurité


La tige de la chaussure est la partie supérieure de la chaussure, autrement dit, la chaussure, sans la semelle. Elle est composée de plusieurs matériaux :

·         Les matériaux visibles de la tige : assurant de nombreuses caractéristiques techniques, comme la solidité, l’imperméabilité et la respirabilité, les matériaux de la tige ont aussi une visée esthétique. Ainsi, la tige peut être en cuir (suédé, lisse, gras, grainé…), en microfibre à l’aspect de cuir, en textile polyester, en coton, ou en polyamide ;

·         Les matériaux que l’on ne voit pas : cela concerne, par exemple, les parties assurant le confort, comme la doublure avant et arrière pied, qui est souvent en mesh respirant, le dessus du talon en mousse (éventuellement avec un anti-glissoire en microfibre), ou encore le contrefort thermoformé (pour renforcer les zones de traction, ou la partie du galbe du talon).

L’embout de protection


Les chaussures de sécurité respectant la norme EN ISO 20345 ont forcément un embout à l’avant, protéger les doigts de pieds des chocs et chutes d’objets. Cet embout peut être en métal (acier ou aluminium), ou en matériau composite (polycarbonate, fibre de verre ou fibre de carbone), et il permet d’amortir l’équivalent d’un objet de 20 kg chutant d’une hauteur de 1 mètre.

La semelle anti-perforation


Presque toujours présente sur les chaussures de sécurité, la semelle anti-perforation n’est pourtant pas obligatoire. Elle protège contre la pénétration d’objet, comme une vis, un clou, ou tout objet pointu. La semelle anti-perforation est conçue en acier inox, ou en matière textile.

Les éléments de protection complémentaires



D’autres parties facultatives peuvent être ajoutées à la chaussure de sécurité, pour augmenter la protection du pied. Cela peut être une protection des malléoles, ou des métatarses, ou encore un sur-embout rigide sur le bout du pied. Ce dernier élément est surtout là pour limiter l’usure prématurée de l’embout.

La semelle extérieure de la chaussure de sécurité


La semelle extérieure vise à assurer la stabilité du pied, à rendre l’amorti confortable, mais aussi à adhérer au sol. Lorsqu’elle est en mono matériau, la semelle extérieure peut être en caoutchouc, EVA, polyuréthane… Si elle est composée de plusieurs matériaux, elle se décline en deux parties :

·         La semelle intermédiaire est légère et amortissante, en EVA (Ethylène-Acétate de Vinyle) ou en polyuréthane (PU). En contact avec le pied, elle assure le confort de la chaussure de sécurité ;

·         La semelle d’usure est directement en contact avec le sol, et donc conçue dans des matériaux résistants, comme le caoutchouc. Ce matériau offre une grande résistance à l’abrasion, et une bonne adhérence de la chaussure.

La Semelle intérieure de la chaussure de sécurité


Directement en contact avec le pied, et posée sur la semelle intermédiaire, la semelle intérieure est amovible. Réalisée en mousse amortissante (EVA ou PU), elle est essentiellement pensée pour le confort du professionnel. Souvent recouverte de mesh respirant, elle peut aussi être couverte de cuir ou de microfibre.

Dans une chaussure de sécurité, cette semelle intérieure, qu’on appelle aussi semelle de propreté, est interchangeable, pour permettre de la nettoyer, ou la changer en cas d’usure.

Si vous êtes à la recherche de chaussures de sécurité, vous savez désormais vers quels matériaux vous tourner pour assurer confort, sécurité et esthétisme. Berner propose une large gamme de chaussures de sécurité, pour tous les besoins, et tous les niveaux de sécurité.

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